Micadanses débute l’année avec ce festival bien connu mais dont on sait peu qu’il a maintenant 25 ans d’existence. Le bel âge donc pour un festival qui installe de plus en plus sa programmation sur de nombreuses scènes parisiennes et de la petite couronne.
Du Théâtre de la Ville au Générateur de Gentilly, de l’Espace 1789 de Saint-Ouen à l’Avant-Seine de Colombes, du Théâtre de Châtillon au Carreau du Temple, de l’International Visual Theatre au Musée d’Art moderne, sans oublier les soirées à Micadanses, le festival Bien Faits s’annonce comme le festival danse du futur Grand Paris. Anciens et nouveaux lieux partenaires s’associent, sous l’égide de son directeur Christophe Martin, pour proposer un programme plus qu’alléchant du 16 janvier au 18 février 2023.
Thomas Lebrun, directeur du CCN de Tours, un habitué du festival par ailleurs, revient danser avec Duras à Micadanses pour son nouveau solo L’envahissement de l’Être. Sylvère Lamotte présentera à nouveau Tout ce fracas, un magnifique trio féminin élaboré après de nombreuses années passées au contact d’un public en situation de handicap. Sur ce sujet, le chorégraphe donnera également une conférence dansée, Danser la faille, avec Magali Saby l’une des trois interprètes de Tout ce fracas.
Le Collectif ES devrait répandre sa bonne humeur contagieuse avec deux de ses dernières créations : LOTO3000 et Fiasco. On s’impatiente déjà de découvrir Portrait, la dernière pièce de Rebecca Journo (qui nous a fait forte impression avec ces pièces précédentes, Wales et l’Epouse et la Ménagère) et la double soirée Schubert et Bach avec Cantates/2 + Arpeggione de Louis Barreau. Bach que l’on retrouvera avec la pièce de Jean-Christophe Boclé, Partition(s), sur les Suites pour violoncelle. Si votre préférence musicale va à Debussy et Ravel, le solo Scarbo de Ioannis Mondafounis pour Manon Parent est alors pour vous.
Il y a aussi ces chorégraphes dont la carrière est déjà longue et qu’on ne présente plus : Claude Brumachon, avec Bellissima vida con tristeza y felicidad et Ambra Senatore, avec Col Tempo + bal, seront de la partie. Quant à Myriam Gourfink elle rassemblera un groupe de danseurs amateurs pour Nulle part et partout, en partenariat avec le festival Everybody qui se tiendra au Carreau du Temple, tout comme Tânia Carvalho avec sa pièce en forme de rêve éveillé Onironauta.
Un initiative qu’on ne saurait passer sous silence, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris accueillera Nadia Vadori-Gauthier pour faire dialoguer danse et peinture au sein de ses collections.
Comme à son habitude, le festival se clôturera par une soirée Blitz. Pas de carte blanche cette fois-ci comme les années précédentes mais un plateau partagé avec trois solos dont l’enjôleur Un oiseau de Joana Schweizer. On ne peut citer ici tous les artistes invités, on se reportera donc au programme en ligne par ici >.
A noter le lancement de la collection Chefs-d’œuvre de la danse coéditée par Micadanses et les nouvelles Editions Scala le 16 février à la mairie de Paris en présence des auteurs et des éditeurs.
Visuel : faits d’hiver © micadanses