Agenda chorégraphique mars 2020.

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< Musée de l’Orangerie >

Solos – Programme Merce Cunningham par le CCN – Ballet de Lorraine le 3 mars.

Après l’invitation lancée à Emanuel Gat le mois dernier, c’est au tour du Ballet de Lorraine de se produire dans la salle des nymphéas du Musée de l’Orangerie avec un programme consacré aux solos du répertoire de Merce Cunningham. Info et réservations par ici >.
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< Théâtre de la Bastille >
Semaine danse au théâtre de la Bastille en partenariat avec l’Atelier de Paris / Centre de développement chorégraphique national. Sur le même principe que le mois précédent, on peut assister à 2 programmes au cours de la même soirée l’un à 19h30 et le second à 21h (excepté le soir du 7 mars). Info et réservations par ici >.

Maps du 3 au 4 mars & Stéréo du 6 au 7 mars, conception de Liz Santoro et Pierre Godard.

Maps, theatre de la Basille 2020
Maps, crédit photo © Patrick Berger

Il y a dans Maps un protocole complexe qui articule texte et mouvement et qui permet de produire les séquences chorégraphiques alternant sextet, duo et trio. Mais pour nous spectateur, même si cette complexité renforce notre curiosité et ajoute à notre plaisir, l’essentiel est aussi ailleurs : quand bien même les gestes semblent au premier abord d’une certaine simplicité, débarrassés de toutes scories sentimentales, épousant une neutralité presque ‘mécanique’, il est plus que réjouissant de voir peu à peu le mouvement initial se dérégler, les propositions s’enrichir par des effets de contamination, les variations d’un même mouvement aller crescendo, les corps s’emballer de mille manières qui soient. Stéreo, dernière création de la compagnie est un solo de Liz Santoro qui aborde d’une manière autre l’articulation en temps réel entre texte et mouvement.

Labourer de Madeleine Fournier du 3 au 6 mars.

Madeleine Fournier, theatre de la bastille
Crédit photo © Cargocollective

Une pièce qui partant du pas de bourrée, vient nous raconter la transformation d’un corps en plante, soit une manière d’interroger les rapports entre nature et culture.
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< Théâtre de Chaillot >

Ils n’ont rien vu, Thomas Lebrun / CCN Tours du 5 au 11 mars.

Crédit photo © Frédéric Lovino

Après la très belle reprise de sa pièce Another look at memory l’année dernière, Thomas Lebrun revient en questionnant à nouveau la mémoire et son effacement. Que reste-t-il d’un évènement comme celui d’Hiroshima à l’heure où le flux mondialisé des évènements dramatiques et de leurs images se recouvrent sans cesse. C’est à partir du corps et des traces qui y sont inscrites qu’il interroge, avec cette nouvelle création, notre rapport à la mémoire.
Bord de plateau le 6 mars avec l’équipe et le chorégraphe. Cours de danse pour amateurs pratiquants le samedi 7 mars. Info et réservation par ici >.

Vessel de Damien Jalet & Kohei Nawa du 6 au 13 mars.

Crédit photo © Yoshikazu Inoue

Ancien compagnon de route de Sidi Larbi Cherkaoui, nouvellement artiste associé à Chaillot, son spectacle précédent Skid créé pour la compagnie de danse contemporaine suédoise GöteborgsOperans Danskompani avait remporté un vif succés l’année précédente. Sa dernière création, Vessel, est née d’une rencontre avec le sculpteur Kohei Nawa lors d’une résidence à la Villa Kujoyama à Kyoto en 2015. Les deux artistes ont travaillé à partir d’un matériau japonais aux propriétés particulières, le katakuriko, sorte de fécule de pomme de terre à la fois solide et liquide, dualité que l’on retrouve dans le corps humain. « La sculpture et la danse ont toutes deux à voir avec le corps comme réceptacle des passions humaines », résume Damien Jalet.
Bord du plateau le 10 mars. Plus d’info >.

Les Fables à la fontaine du 17 au 21 mars.

les fables à la fontaine chaillot
Crédit photo © Benjamin Mengelle

Trois chorégraphes, Lia Rodrigues, Béatrice Massin et Dominique Hervieu, reprennent chacunes une fable de l’écrivain pour une mise en danse qui ravira autant le public jeune que les parents. Réservation par ici >.

Nororoca de Lia Rodrigues de 18 au 21 mars.

Cette dernière création, Nororoca, est une création passée à la chorégraphe brésilienne pour la compagnie norvégienne Carte Blanche dirigée par la française Annabelle Bonnéry. Cette pièce est donc encore le fruit d’une rencontre entre cultures. Réservation et info part ici >.

Whist, Estaban Fourmi & Aoi Nakamura du 10 au 20 mars.

Après VR_I, pièce de Gilles Jobin, qui faisait entrer le spectateur dans un univers virtuel peuplé de danseurs, c’est au tour de la compagnie APhiE de conduire le spectateur dans une réalité augmentée à travers la vie d’une famille fictionnelle. Plus d’info >.

Acqua Alta de Adrien M & Claire B du 25 au 28 mars.

On pourra poursuivre cette exploration des nouveaux territoires qu’offre la réalité augmentée avec le duo bien connu Adrien M & Claire B qui utilise les nouvelles technologies depuis plusieurs années maintenant et que l’on peut aussi découvrir actuellement dans l’exposition Faire corps à la Gaité Lyrique avec un ensemble d’œuvres immersives et interactives. Plus d’info >.

50 ans de créations par la Trisha Brown Dance Company du 25 au 28 mars.

"Set and Reset" de Trisha Brown
Crédit photo © Julieta Cervantes

Belle occasion nous est donnée de voir et revoir les créations de Trisha Brown disparue en 2017, à travers 3 pièces, dont les emblématiques Set and reset et Foray Forêt dans une scénographie de Robert Raushenberg. Le programme de la soirée se concluera avec Groove and Countermove sur la partition jazz de Dave Douglas.
L’occasion de voir également In Plain Site dans le grand foyer de Chaillot avant les représentations du 26 au 28, ainsi que des films consacrés à la chorégraphe en accès libre. Info et réservation pour les représentations par ici >.
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< Regard du Cygne >

Signes de Printemps du 5 au 28 mars.

le Regard du Cygne

Le festival danse Signes de Printemps, tout en maintenant les fondamentaux des éditions précédentes (mêlant générations d’interprètes et de chorégraphes, extraits de pièces et créations, répétitions publiques et performances) développe dorénavant une programmation en direction des plus jeunes avec une version jeune public de ses Spectacles Sauvages le 6 mars et reconduit la journée Family Day, inaugurée à l’automne, avec des spectacles à partager en famille le 21. 
Cette année le festival a également concocté un Weekend du féminin en partenariat avec le Théâtre de Verre et son Festival des Féminins. Ateliers, spectacles, jam, exposition, projection célèbreront les féminins aux cours de ces 2 jours du 7 au 8 mars.
En partenariat avec le Générateur à Gentilly, la soirée Pile ou Frasq du 24 mars permettra à qui le souhaite d’avoir accès au plateau durant 10′ pour des performances ‘brutes’ à découvrir.
On n’oubliera pas d’assister aux répétitions publiques en accès libre sur réservation les 13 et 17 mars.
Du côté des pièces de répertoire Convives de Johanna Levy sera présentée les 11 et 12 mars en partenariat avec DanseDense (projet dédié au soutien de jeunes chorégraphes).

signes de printemps au regard du cygne
Crédit photo Convives © Max Ruiz

Tandis que la chorégraphe Valeria Giuga viendra clôturer le festival avec sa pièce She was Dancing le 27 mars et sa version chorale en extérieur sur la Place des Fêtes le 28 mars.
Construite à partir du texte de Gertrude Stein, Orta or one dancing, à la gloire de Isadora Duncan, lui-même recomposé par le poète Jean-Michel Espitallier qui en accentue la scansion et les répétitions, la chorégraphe Valeria Giuga a bâti une danse minimale, épurée, métronomique ou la question de l’unisson est centrale à tel point que les interprètes perruqués et vêtus de manière identique jettent un certain trouble. Avant que la batterie jouée en live ne vienne altérer peu à peu cette mécanique trop bien huilée et que l’on retrouve alors les accents de la danse libre de Isadora Duncan.

Signes de Printemps au Regard du Cygne
Crédit photo She was Dancing © Nikolaz Lecoq

La programmation complète du festival est à retrouver par ici >. Pour participer à la version chorale en plein air sur la Place des Fêtes le 28 mars prendre contact avec l’Atelier de Paris.  
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< Centre Wallonie-Bruxelles >

Foghorn de Jeanne Brouaye le 13 mars.

Centre Wallonie Bruxelles
Crédit photo © DR

Le c.w.b. s’associe pour la première fois avec le festival Ardanthé du théâtre de Vanves pour présenter l’une des pièces constitutive du dyptique J’épuiserai le blanc de Jeanne Brouaye. Elle met en présence deux interprètes, leurs vêtements et deux tas de laines ; il en découle une série d’agencements, de sculptures éphémères qui se font et se défont au rythme d’une corne de brume. Pour ce duo réservation sur le site du c.w.b. >.
La seconde partie de ce diptyque est un solo programmé au Théâtre de Vanves dans le cadre du festival dont on notera par ailleurs la belle soirée d’ouverture avec James Batchelor, Christos Papadopoulos, Alessandro Sciarroni et Aina Alegre. Programme complet par ici >.
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< 104 >

Séquence danse du 13 mars au 12 avril.

Tsef Zon(e), Nolwenn Ferry et Pauline Sonnic. Crédit photo © Jean Henry
Tsef Zon(e), Nolwenn Ferry et Pauline Sonnic. Crédit photo © Jean Henry

Au programme de cette nouvelle édition annuelle, une quinzaine de pièces chorégraphiques qui offrent un vaste panorama de la création allant de la danse contemporaine aux cultures urbaines en passant par la performance, l’installation, le cirque et les arts visuels. A côté d’artistes comme Alessandro Sciarroni, François Chaignaud ou Karo Ito déjà bien inscrits dans le paysage chorégraphique, on pourra assurément faire de belles découvertes dans cette riche programmation à retrouver sur le site du 104 par ici >
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< Carreau du Temple >

Violin Phase, film de Eric Pauwels de 1986, jusqu’au 14 mars.

Dans le cadre de la programmation Videobox du Carreau du Temple, on peut découvrir Violin Phase, film de Eric Pauwels, captation de la chorégraphie de Anne Teresa de Keersmaeker sur la partition éponyme de Steve Reich. C’est gratuit en accès libre de 10h à 21h en semaine, 19h le samedi.

Je rentre dans le droit chemin de Sylvain Riéjou & Le Souper de Julia Perazzini les 19 & 20 mars.

En partenariat avec le Festival DanseDense, le Carreau du Temple accueille 2 pièces chaque soir : Sylvain Riéjou interroge sous la forme d’une conférence vidéo chorégraphique les paradoxes de la représentation du nu dans l’art et la publicité. Info par ici >.
Julia Perazzini imagine un dialogue avec un frère disparu qu’elle n’a pas connu. Info par ici >.

Festival Concordance le 25 mars.

Le festival Concordanse s’arrête au Carreau pour une soirée danse et littérature. Le principe en est simple, chaque pièce proposée est le résultat d’une écriture à quatre mains entre un(e) chorégraphe et un(e) écrivain(e). Pour cette soirée, les chorégraphes Catherine Dreyfus et Joanne Leighton sont associées respectivement aux écrivaines Catherine Grive et Camille Laurens. Info et réservation >.
Concordanse se poursuit sur ce principe d’association jusqu’au 4 avril en différents lieux, pour l’essentiel les bibliothèques. Toutes les infos par ici>.
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< Centre Pompidou >

Monument 0.5 : The Valeska Gert Monument, Eszter Salamon / Boglárka Börcsök les 20 & 21 mars.

A la croisée de l’archive et de la fiction Eszter Salamon et Boglárka Börcsök réactive la figure de Valeska Gert, danseuse allemande de l’entre-deux guerres et de sa place tout à fait particulière dans le paysage culturel de l’époque, jetant un pont entre cabaret et expressionisme.

Me Too, Galatée, performance de Paul Pi dans le musée le 21 mars à 18h.

Performance, dans le musée du Centre, du chorégraphe d’origine brésilienne autour du thème de Pygmalion et Galatée.

Bombyx Mori de Ola Maciejewska du 26 au 28 mars.

Après un détour par la figure de l’inventeur du Theremin, premier instrument de musique ‘électronique’, la chorégraphe revient à cette autre figure marquante de la danse du début du XXème siècle, Loïe Fuller et sa fameuse danse serpentine et en poursuit l’exploration des formes produites à la conjonction du mouvement du corps et de la matière du tissu qui le recouvre. Pour l’ensemble de la programmation, info et réservations sur le site du Centre Pompidou >.
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< Etoile du Nord >

Festival Immersion du 19 mars au 4 avril.

Avec ce festival l’Etoile du Nord propose aux compagnies de venir s’installer pendant une semaine sur le plateau du théâtre pour créer, expérimenter, redécouvrir une pièce, ou inviter d’autres artistes. On peut y retrouver en duo Leïla K dans sa dernière création C’est toi qu’on adore et le duo ‘Structure Couple’ (Lotus Eddé Khouri, Christophe Macé) pour une carte blanche. A souligner la soirée du 27 mars consacrée à la chorégraphe Mié Coquempot disparue il y a peu de temps. L’occasion de découvrir cette artiste, auteure de plus de 35 pièces et particulièrement engagée sur les questions de transmission. Plus d’info par ici >.
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< CN D >

Panorama Pantin, le Brésil au CN D du 5 mars au 25 avril.

Le CN D accueille le festival brésilien Panorama dans un contexte ou le pouvoir politique laisse de moins en moins de place à la critique et à l’expression artistique des minorités de ce pays. Le CN D offre donc durant 3 semaines la possibilité à de très jeunes compagnies de trouver un public à travers des spectacles, des rencontres et des tables rondes. Plus d’info par ici >.

Danses partagées les 7 & 8 mars.

Le CN D ouvre ses portes à son programme de danses partagées en direction de tous les amateurs de danse : du gaga à la danse africaine, en passant par le krump, les claquettes ou le répertoire Nijinski chacun peut satisfaire à ses envies ou tenter l’aventure d’une danse inconnue. Réservation obligatoire. Plus d’infos sur l’ensemble des ateliers proposés sur ces 2 jours ici >
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< Ménagerie de Verre >

Festival Etrange Cargo du 17 mars au 11 avril.

Pluridisciplinaire ou transdisciplinaire (comme on voudra), c’est le festival qui dresse un pont entre danse, performance, théâtre, littérature, etc. Pass 4 spectacles à 40€ au lieu de 60€. Programme détaillé par ici >.