Le festival Signes d’Automne s’installe au Regard du Cygne du 7 novembre au 21 décembre 2024 avec un festival anniversaire qui fêtera les quarante années d’existence de ce lieu situé sur les hauteurs de la rue de Belleville à Paris (en savoir plus sur l’histoire du Regard du Cygne).
Le festival mettra à l’honneur des figures aujourd’hui disparues qui ont œuvré au développement de la danse en France : Françoise et Dominique Dupuy et Fabrice Dugied ; et d’autres à travers la publication d’un ouvrage, Regards partagés, riche en photographies qui documentent quarante années de programmations. Pour autant, le festival reste fidèle à ce qui fait aussi son ADN : son soutien à la création contemporaine.
Mémoire du lieu, mémoires des artistes.
Signes d’Automne consacrera plusieurs soirées à la mémoire du lieu et à celles des artistes qui en ont foulé le plateau.
Les soirées « Mémoires partagées » seront l’occasion de réunir une dizaine d’artistes qui auront carte blanche pour décliner comme ils le souhaitent ce qui les lie à ce lieu.
Les soirées « Mémoire vive » viendront rendre hommage à Françoise et Dominique Dupuy et Fabrice Dugied. Les premiers ont créé la première compagnie de danse moderne en 1955 et le premier festival de danse. Le second, danseur et chorégraphe, fut artiste associé à la programmation du Regard du Cygne. Il y fut présent jusqu’à sa disparition en 2016.
Ces soirées dédiées à ces figures emblématiques permettront de découvrir quelques-unes de leurs danses à travers des reprises dansées, des danses improvisées, des documents d’archives et des enregistrements, et également avec atelier et stage de transmission tout public. De nombreux invités seront de la partie.
Sous l’intitulé « Saturday day Fever », Nadia Vadori-Gauthier qui anime un atelier de recherche depuis 15 ans au Regard du Cygne, proposera un atelier découverte de sa pratique de la danse, suivi d’une restitution publique.
Avec Pistages une création « Family Day » jeune public, les chorégraphes Léandre Ruiz-Dalaine et Guillaume Cardineau proposeront aux enfants à partir de six ans de réactiver les souvenirs des lieux.
Carte blanche à Daniel Larrieu.
Daniel Larrieu fait partie de cette génération de chorégraphes qui ont dessiné, à partir des années 1980, les contours de la danse contemporaine en France. Il présentera Play612 en compagnie de Jérôme Andrieu et Enzo Pauchet pour aborder non sans humour quarante années de créations chorégraphiques. Cold Song est une lecture performée et un témoignage sur les années sida. Dans le prolongement de Play 612 le chorégraphe animera un atelier de transmission tout public sur les principes de compositions à partir de jeux.
Autres créations programmées.
Le plateau de Signes d’automne sera également investi par les incontournables « Spectacles sauvages », des soirées au cours desquelles de jeunes artistes peuvent proposer des formes inédites ou expérimentales courtes en cours de créations.
Autres créations à retrouver durant ce festival :
◊ Dégringolade ou l’art de rester debout du danseur et chorégraphe Ashley Chen et du musicien Pierre Le Bourgeois. Cette dernière création est une traversée du vocabulaire des chorégraphes pour lesquels Ashley Chen fut l’interprète. Pierre Le Bourgeois quant à lui joue Bach en contrepoint et se raconte en évoquant des souvenirs d’enfance. Un dialogue se noue entre les deux partenaires qui ont travaillé ensemble à plusieurs reprises sur les projets de la compagnie Kashyl.
◊ Tamanegi de la chorégraphe Ikue Nakagawa, en partenariat avec Danse-Dense #le festival et Même les araignées dansent d’Anne Lopez.
Enfin, le festival Signes d’Automne se clôturera avec une soirée spéciale « Cabaret des Signes » dont le maître de cérémonie sera Frédéric Werlé, avec chasse aux surprises, projections et performances de 15h à 23h.
Programmation détaillée sur le site du Regard du Cygne.