Danse en septembre avec le Festival d’Automne.

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La programmation de l’édition 2020 du festival avait été grandement malmenée par les nombreuses annulations consécutives aux mesures prises pour lutter contre le covid. On peut espérer que cette année, passe sanitaire entre les mains, le public pourra assister à un festival moins “chaotique”. Pour le mois de septembre nous avons sélectionnés 3 pièces dans la programmation que l’on peut retrouver par sur le site du festival par ici >.

# BACH 6 SOLO de Robert Wilson & Lucinda Childs à la Chapelle  de la Pitié-Salpétrière du 3 au 16 septembre.

C’est avec une première programmation exceptionnelle que s’ouvre le festival dès le 3 septembre, à la Chapelle Saint-Louis de la Pitié-Salpétrière, avec la création BACH 6 SOLO, mise en scène par Robert Wilson, chorégraphiée par Lucinda Childs pour 4 danseurs sur les sonates pour violon de Bach interprétées par Jennifer Koh.

# Structure Souffle de Myriam Gourfink à la Sainte Chapelle du Château de Vincennes du 14 au 16 septembre.

Autre lieu d’exception, la Sainte Chapelle du Château de Vincennes ouvre ses portes à la dernière création de Myriam Gourfink, Structure Souffle, en coproduction avec le Centre des Monuments nationaux et l’Atelier de ParisMyriam Gourfink poursuit un travail chorégraphique à partir du souffle qu’elle développe depuis de nombreuse années et produit des pièces à mille lieux d’une danse énervée. Lenteur et élasticité du temps et des corpsseront encore à l’œuvre de cette nouvelle création mise en musique par Kasper T. Toeplitz.

# Lavagem de Alice Ripoll du 15 au 19 septembre, Grande Halle de La Villette.

La seule fois où nous avons vu Alice Ripoll c’était pour sa pièce aCORdo dans une petit salle du Centre Pompidou. Pièce réjouissante et subtilement politique et sociétale qui racontait la société brésilienne avec des danseurs venus des favelas.
A partir de sa polysémie, le titre Lavagem désignant au Brésil à la fois le travail d’entretien réalisés par les gens de couleur et le blanchiment d’argent, cette nouvelle pièce aborde la question de l’inégalité de race et de classe au Brésil.

Lavagem d’Alice Ripoll © Renato Mangolin