A voir en juillet :
< Festival Paris l’été du 16 juillet au 4 août >
Comme tous les ans, le Festival Paris l’été, anciennement Paris quartier d’été, accorde une place de choix à la danse. Pour ne rien rater, petit tour d’horizon de la programmation :
# Tragédie d’Olivier Dubois, du 19 juillet au 21 juillet.
« Est-ce une bataille, un rituel tribal, un défilé martial ? Corps noueux, secs ou plus voluptueux, jeunes ou vieux, 18 danseurs nus se livrent à une transe collective qui révèle une humanité sauvage, archaïque, terriblement vivante. » (programme du festival)
# Promenade à Sully, Ambra Senatore du 23 au 25 juillet.
La chorégraphe italienne nous convie à une promenade dans les jardins de l’Hôtel de Sully, dans le cadre de la manifestation Monuments en Mouvement. Une autre manière de découvrir le lieu avec cette création inédite in situ.
# Kalakuta Republik, Serge Aimé Coulibaly du 26 au 28 juillet.
Cette chorégraphie s’inspire de la vie de Fela Kuti, musicien nigérian inventeur de l’afrobeat et particulièrement engagé contre les politiciens corrompus de son pays.
# Jan Martenset Steven Michel du 31 juillet au 1 août.
Ces deux là ont l’habitude de collaborer ensemble, mais ils se présentent pour l’occasion en solo dans la même soirée. L’occasion de découvrir la jeune scène belge.# Fall, Victor Hugo Pontes du 2 au 4 août.
De l’art de la chute, celle physique ou métaphorique envisagée par le chorégraphe portugais.
Retrouver le programme complet du festival et réservations par ici >.
< Centre Pompidou jusqu’au 27 août
#Coder le Monde, exposition jusqu’au 27 août 2018.
Le Centre Pompidou propose une passionnante exposition intitulée Coder le Monde, dans le cadre du cycle Mutations/Créations 2. Cette exposition s’attache à montrer comment les artistes se sont emparés du code numérique, avec l’avènement de l’ordinateur, pour produire de nouveaux objets esthétiques. La danse y est abordée partant de figures historiques telles celles d’Etienne-Jules Marey (photographe) ou de Rudolph Laban (danseur/chorégraphe) pour aller jusqu’aux propositions chorégraphiques les plus récentes de Liz Santoro et Pierre Godard, en passant par Merce Cunningham et William Forsythe.
On pourra en profiter pour voir juste à côté l’exposition consacrée à Ryoji Ikeda, musicien japonais qui brasse dans de grandes installations, telle celle qu’on a pu voir à La Villette l’hiver dernier, données numériques, équations mathématiques, images et sons.
< Bibliothèque de l’Opéra de Paris >
# Exposition Picasso et la danse, jusqu’au 16 septembre 2018.
Au-delà de sa collaboration avec les ballets russes entre les années 1910-20, Picasso c’est toujours intéressé à la danse dans ses aspects les plus variés. C’est cette large palette représentée dans les oeuvres du peintre que donne à voir cette exposition à partir de documents prêtés pour l’occasion par le Musée Picasso. Réservation sur le site de l’Opéra.
< Festival d’automne >
Le festival d’automne n’ouvre qu’en septembre, pourtant il faut s’y prendre en avance si vous souhaitez accéder à la programmation qui cette année propose un focus danse sur Anne Teresa de Keersmaeker. Onze de ses pièces les plus emblématiques seront données dont les incontournables Fase, Violin Phase, Rosas danst Rosas, Rain, etc., et un slow walk en plein Paris. A ne pas manquer, c’est l’évènement danse incontournable de l’automne 2018.