Agenda danse février 2025 : On entame le mois avec le festival Faits d’hiver jusqu’au 15. puis on enchainera avec le festival Everybody au Carreau du Temple. Entre les deux, petit détour par le jeu de Paume pour le festival Paysages mouvants, le Théâtre de la Bastille et la Philharmonie pour l’ouverture de l’exposition DISCO. On terminera le mois avec les Ballets de Monte-Carlo.
< faits d’hiver >
Faits d’hiver jusqu’au 15 février.
Pour consulter l’ensemble de la programmation, c’est sur le site du festival. Voici notre petite sélection.
◊ Les nouvelles hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien par la cie Mossoux-Bonté le 4 février au Centre Wallonie-Bruxelles.
La cie Mossoux-Bonté reprend Les hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien, une pièce créée en 1990, y ajoutant des séquences et en transformant d’autres, sans rien perdre de la dramaturgie d’origine.
◊ Sharon Eyal à l’Espace 1789 avec Love Chapter 2.
Love Chapter 2 est une pièce de 2017, qui fait partie d’une trilogie avec OCD Love, et Chapter 3. L’occasion de voir, revoir ou découvrir cette chorégraphe au style tout à fait reconnaissable avec une danse près du corps sur demi pointes et des compositions musicales techno. Maintenant très demandée par les grandes compagnies internationales, on la retrouvera bientôt dans le double programme des Ballets de Monte-Carlo au Théâtre de la Ville dès la fin du mois de février.
◊ 1998 – Thomas Lebrun / Bernard Glandier / Christine Bastin à Micadanses.
Thomas Lebrun, fidèle du festival, compose un programme spécial autour des figures de Bernard Glandier et Christine Bastin qui ont marqué le chorégraphe à ses débuts. On y verra Pouce ! un solo de Bernard Glandier de 1994 transmis à Thomas Lebrun en 1998 qui lui-même l’a transmis à de jeunes danseurs. Christine Bastin quant à elle fait également œuvre de transmission avec le duo Noce créé en 1999.
◊ Christine Gérard / Aurélie Berland le 8 février au conservatoire de Villejuif.
Voici l’occasion de découvrir les pièces de Christine Gérard, élève de Jacqueline Robinson, danseuse, chorégraphe et pédagogue, qui accompagna les développements de la danse contemporaine en France dès les années 1970. Aurélie Berland, chorégraphe et notatrice Laban, qui fut l’élève de Christine Gérard au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse propose la recréation de trois de ses pièces : le quatuor Automnales (1986) sous influence de Mary Wigman (il s’agissait d’une commande) et les soli Nu perdu (1986) et le très beau et envoutant La Griffe (1992) inspiré du peintre Arnulf Rainer.
Séance de rattrapage au Goethe-Institut Paris le 10 février à 19h30. C’est gratuit
◊ iLaUNA par la cie Bilaka du 8 au 12 février au Théâtre de la Ville.
Bilaka est un collectif d’artistes qui œuvre au prolongement contemporain des danses et des musiques traditionnelles du Pays basque qu’on retrouvera dans la petite salle de la rotonde du théâtre.

< Musée du Jeu de Paume >
◊ Elle y allait quand même, une performance de Jeanne Alechinsky le 8 février.
Après Fata Morgana (2022), le Jeu de Paume présente la deuxième édition de son festival dédié aux métamorphoses de l’image contemporaine, mêlant une exposition, des performances, des projections, des soirées, des ateliers avec les artistes et un livre. Pour la 2e édition Paysages mouvants, Jeanne Alechinsky est invitée par la commissaire d’exposition Jeanne Mercier et le scénariste Loo Hui-Phang à danser dans les salles du musée.
Chorégraphe, danseuse et comédienne, Jeanne Alechinsky dirige Paramour Compagnie. Elle crée des pièces en lien avec l’invisible et l’environnement. Performance gratuite sur présentation du billet d’entrée au Jeu de Paume à 14h30, 15h30, 16h30 ou 17h30.
Jeanne Alechinsky sera également présente au festival Open Space en mars à l’Étoile du Nord avec GHOSTS.

< Le Carreau du Temple >
◊ Festival Everybody du 14 au 18 février.
Initié par Le Carreau du Temple, le festival Everybody revient pour une quatrième édition en poursuivant son interrogation sur la place du corps dans nos sociétés contemporaines.
Programme condensé sur 5 jours avec des ateliers, des cours, des rencontres/débats, une exposition, et en soirées plusieurs spectacles : tarif préférentiel avec l’achat d’un pass pour 3 spectacles et/ou soirées sur l’ensemble du festival.
À suivre du côté de la programmation danse :
◊ Pour sortir au jour d’Olivier Dubois, une performance d’1h30 du chorégraphe qu’on retrouvera par ailleurs à la Philharmonie de Paris pour un Boléro électro grand format au mois de mars.
◊ Danser ensemble d’Alice Davazoglou : une jeune femme trisomique passionnée de danse signe-là sa première chorégraphie avec 10 interprètes de choix, puisque eux-mêmes chorégraphes, parmi lesquels : Béatrice Massin, Alban Richard, Gaëlle Bourges, Mickaël Phelippeau, etc. Un projet chorégraphique qui célèbre la diversité et l’inclusion dans et par la danse.
◊ Chemical joy de Lenio Kakléa, avec les danseurs de la compagnie BODHI PROJECT, explore la thématique de la jeunesse à travers une chorégraphie dynamique et intense.
Mais aussi : Myriam Soulanges avec son solo Cover ; Boglárka Börcsök et Andreas Bolm dans une performance installation immersive Figuring Age ; Marie-Jo Faggianelli revisite son solo Un Cœur réduit à un point ; La Sirène à Barbe et son cabaret.

< Théâtre de la Bastille >
◊ MOS de Ioanna Paraskevopoulou du 10 au 12 février.
Ioanna Paraskevopoulou remporta en juin 2022 un des quatre prix du concours Danse Elargie avec un extrait de son duo MOS, sous le titre de Coconut Effect, en compagnie de son compatriote Georgios Kotsifakis. Le duo sonorisait en direct des extraits de films muets ou dont le son avait été retranché, projetés en fond de scène. On avait eu l’occasion de les revoir à la Ménagerie de Verre dans la version longue.
Armés des objets hétéroclites qu’utilisent les bruiteurs de films, les interprètes sonorisent tour à tour un sac plastique qui vole au vent, des courses de chevaux (le fameux effet obtenu avec des noix de coco), la danse serpentine de Loïe Fuller, une scène de baisers, un combat de boxe, une scène en pleine mer, Fred Astaire dans un duo de claquettes, etc.
MOS détourne le but premier du bruitage. De la sorte, notre attention se porte autrement sur les gestes, sur le son et sur les images. Un ballet incongru se met en place. On s’amuse alors de l’ironie de certaines situations, de l’émergence de sortes de boucles rétroactives entre les différents matériaux, ce qui laisse entrevoir de belles possibilités.

< Théâtre de la ville >
◊ les Ballets de Monte-Carlo du 28 février au 5 mars.
Deux pièces au programme des Ballets de Monte-Carlo : vers un Pays sage de Jean-Christophe Maillot et Auto dance de Sharon Eyal qui décidément multiplie les collaborations avec de nombreuses compagnies.

< 13ème ART >
◊ Pixel de Mourad Merzouki jusqu’en mars.
Une reprise d’un spectacle phare du chorégraphe co-créé en 2015 avec les artistes numériques Adrien M. et Claire B.

< musée d’Orsay >
◊ Carnets d’esquisses – Architecture avec Béatrice Massin le 6 février à 18h30.
À l’initiative de Paris Dance Project de Benjamin Millepied et Solenne du Haÿs Mascré, Carnets d’esquisses est une invitation à venir voir, chaque premier jeudi du mois, à la Librairie des 7L ou au musée d’Orsay, les premières esquisses d’une création ou d’un spectacle, avec des jeunes chorégraphes. Gratuite et ouverte à tous, cette initiative artistique cherche à soutenir et promouvoir la création, tout en établissant des échanges entre le public et les artistes autour du processus de création chorégraphique.
Gratuit sur présentation d’un titre d’accès au musée. Une contremarque est remise, à partir de 18h, à l’entrée de la salle des fêtes, dans la limite des places disponibles.

< Philharmonie de Paris >
◊ Plenum / Anima, Benjamin Millepied – Jobel Medina – Idio Chichava les 8 et 9 février.
Plenum / Anima est un spectacle sous le signe de la rencontre : Benjamin Millepied chorégraphie Bach Passacaille et Fugue BWV 582, Jobel Medina les Danses Polovtsiennes d’Alexandre Borodine et Idio Chichava Le Sacre du Printemps de Stravinski.
◊ Battle de waacking / Compagnie O’Soul le 22 février à 15h.
Dans le cadre de l’ouverture de l’exposition DISCO le 21 février : battle intensive 100 % disco-funk de waacking, entrecoupée de shows et de jam sessions. Le waacking est une danse apparue durant les années 1970 dans les clubs de Los Angeles, au sein de la communauté gay afro-américaine.

Agenda danse février 2025 visuel : : Autodance, les Ballets de Monte-Carlo © A.Blangero