vue de l’expo Carolyn Carlson © Avoiretadanser |
Durant ses années de formation à New York, alors qu’elle danse pour Alwin Nikolais, Carolyn Carlson côtoie l’avant-garde américaine des années 60 comme les musiciens Barre Philips, John Cage et Philip Glass, ou bien encore le philosophe et créateur lumière John Davis, qui devient son compagnon. C’est à cette époque qu’elle réalise ses premières encres, accomplies d’un souffle dans le cadre d’une initiation à la méditation zen. Elle y trouve une clé pour son travail de danseuse, « la joie de faire des gestes spontanés sans idée en tête, seulement l?acte de faire » (propos de l’artiste) et ne cessera dès lors d’unir sa pratique de la danse à celles, plus confidentielles, de la calligraphie et de l’écriture.
L’exposition qui se tient à la Galerie Isabelle Gounod à Paris jusqu’au 20 décembre rend compte de la production de la chorégraphe des années 1970 à 2020.