Avant que j’oublie d’Amalia Salle est la dernière création de la chorégraphe sur la perte de la mémoire et la transmission entre générations. Que reste-t-il lorsque tout disparaît, jusqu’aux souvenirs partagés ?
La chorégraphe Amalia Salle, lauréate du concours Sobanova en 2021 avec les Vivaldines puis Prix de la révélation chorégraphique 2023 avec Affranchies, revient avec sa dernière création, Avant que j’oublie, une pièce sur la mémoire et la transmission entre générations, pour une première au Théâtre Jean-Vilar de Suresnes le dimanche 9 novembre à 16h.
Affectée par une expérience personnelle, celle de la maladie d’Alzheimer d’un parent proche qui a touché la chorégraphe en pleine création, Amalia Salle a décidé d’en faire le sujet central de sa pièce. Suivant un développement narratif par tableaux successifs, l’écriture chorégraphique propose une approche sensible du vécu d’une personne qui perdrait peu à peu la mémoire, isolée malgré elle dans son monde intérieur et des liens que les proches peuvent maintenir et entretenir à travers l’échange et le partage de gestes.
Une pièce qui fait se croiser deux générations de danseurs et danseuses (on y retrouve Sabina Cesaroni et Thierry Parmentier interprètes dans Birthday Party d’Angelin Preljocaj), interrogeant ainsi la qualité de liens intergénérationnels qui permettent d’accompagner et d’aller ensemble sur le chemin d’une forme de résilience. Nul doute que cette création trouvera son public, tant elle accompagne aussi une problématique sociétale de notre rapport au grand âge.
Avant que j’oublie d’Amalia Salle, vu le 29 octobre en répétition publique au Théâtre Jean-Vilar de Suresnes Suresnes.
Corégraphie : Amalia Salle.
Interprètes : Sabina Cesaroni, Thierry Parmentier, Enorah Schwaar, Ethan Elkaim.
Musiques : Wolfang Amadeus Mozart, Opa Tsupa, Hania Rani et Colin Stetson, Hania Rani, The Dave Brubeck Quartet, Justin Hurwitz, Max Richter, Rone,
Costumes : Thierry Parmentier,
Lumières : Ève Amara.
